Les dessinateurs comme on ne les voit jamais

Colonnier

Ce cher jeune homme plutôt joyeux, adepte de la sculpture sur métal, participe au 5ème RIDEP, tout simplement pour pouvoir profiter du buffet bien garni de l'hôtel au petit déjeuner...

Mais aussi pour rencontrer ses collègues qui, la plupart du temps, sont enfermés chez eux, ainsi que les dessinateurs étrangers, avec leur culture, leurs idées et leur style différent.

Il est déjà venu l'année d'avant, et il dit lui même "oui, c'était bien". La principale qualité du RIDEP, c'est le fait que c'est la seule manifestation pour le dessin de presse en France.

Pour lui, le dessin de presse sert à synthétiser une seule ou plusieurs pensées principales qui ne sont pas forcément illustrables par photos. Il dessine pour Marianne, et dessinait pour Le Point, Télérama.

Il a fait aussi de la BD, particulièrement pour Spirou et Fluide Glacial.Mais maintenant, les "cons d'éditeurs" ne veulent plus de lui...

Tellier

On ne va pas dire que tous les dessinateurs sont gentils et agréables mais celui-ci aussi.

C'est la quatrième année qu'il participe au RIDEP et maintenant qu'il ne peut plus illustrer Presse-Océan il faut bien qu'il occupe ses journées... D'un autre côté, il a quand même le droit de prendre ses bains en fumant avec un (petit) verre de whisky!

Il trouve que le thème de cette année est bien (comme tout le monde), d'actualité et générique.Selon lui un dessin de presse a l'utilité de simplifier les images ,de poser un texte et de rendre le sujet lisible pour tout le public. Il a la facilité de rebondir sur l'actualité en étant critique.

Million

Il aime venir au RIDEP, car on y est bien accueilli (le buffet de l'hôtel peut être...) et le contact entre le public et le dessinateur est à l'échelle humaine.

D'après lui, l'interêt du dessin de presse est de faire réagir les gens, en insistant là où ça fait mal, sans être forcément humoristique.

Comme les autres, il est sympathique et communicatif.

Stavro

Celui-ci est d'origine libanaise.

Lui, ses dessins sont plus pour revendiquer la liberté d'expresssion.

Chaque dessinateur doit avoir selon lui une place libre pour ses idées, et donc pouvoir collaborer avec un journal qui a les mêmes idées que lui.

Paresh Nath

Nous avons essayer, je dis bien essayer, d'interviewer un dessinateur venant d'Inde... La communication fut plutôt difficile mais nous avons fini par réussir à poser des questions claires, et à (miracle!) comprendre ses réponses... (merci Mr Metz...).

Il nous a dit que la france était un "très bien beau pays", qu'il aimait les Français(es...), contrairement aux USA, qu'il a dit ne pas aimer pour la simple raison qu'ils font la guerre à l'Irak. C'est d'ailleurs pour cela qu'il les attaque dans ses dessins.

Son but dans le dessin de presse est d'être à la fois réaliste, rapporter et décrire les "news", tout en faisant sourire.

"I want that children sourire".